Iglesia de San Antonio

Il correspond à un ensemble architectural formé par le couvent de San Antonio de Padua, une fondation franciscaine du XVIe siècle, qui a été érigée des années plus tard (première moitié du XVIIe siècle) et la place du XVIIe siècle. Cet ensemble a subi de graves dommages pendant la guerre de Succession d’Espagne, la guerre de France et la guerre civile.

La porte est de style dorique et comporte une niche vénérée contenant une image moderne de l’homme. Saint Antoine de Padoue. Cette église a un plan en croix latine, inscrit dans un rectangle, avec une nef et 8 chapelles latérales. L’élévation est composée de pilastres doriques sur piédestaux. À l’intérieur, une grande croix émaillée avec des scènes de la Bible préside l’autel principal, sculptée en 1990 par l’orfèvre allemand Egino Weiner, un artiste dont les œuvres ont été exposées au musée du Vatican. Le clocher, sur le côté gauche de l’église, fait partie de la façade, dont le corps du clocher est en saillie.  Le clocher présente des pilastres doriques en maçonnerie avec quatre arcs en plein cintre.

En ce qui concerne le couvent, il semble qu’il ait été construit sur ce qui était l’ancien ermitage de la Mère des Abandonnés « Mare de Déu dels Desemparats ». Aujourd’hui, après les destructions de la guerre civile, il ne reste du couvent qu’une partie du cloître entourant la cour construite en grès et en maçonnerie, ainsi que la façade extérieure recouverte de pierres de taille, qui, étant donné la plus grande résistance de ces matériaux, est ce qui a été le mieux conservé aujourd’hui. Les vestiges du cloître montrent les façades des deux étages qui le composaient, le rez-de-chaussée étant particulièrement remarquable, avec ses 4 élégants arcs en plein cintre encadrés de pilastres toscans. L’attention est également attirée par ce qui reste de l’entablement avec une frise, des corbeaux et une corniche en saillie, où apparaissent au-dessus d’élégantes fenêtres rectangulaires séparées par des pilastres.   Le rez-de-chaussée avait une voûte d’arêtes. Il semble que des fresques aient décoré les lunettes des angles arrondis du cloître avec des passages de la vie de saint François.