Au XIXe siècle, Dénia connut un essor spectaculaire porté par le commerce du raisin sec (sultanine), l’extension de son port et l’arrivée du chemin de fer. Depuis le port, la sultanine s’exportait vers le Royaume-Uni, la France, le Canada et les États-Unis ; des entrepôts s’élevèrent et une nouvelle bourgeoisie marchande se constitua. Le centre historique conserve encore de belles demeures de cette époque, dont celle qui abrite aujourd’hui le Musée ethnologique, mémoire de ces années prospères.
Au début du XXe siècle, le recul de la sultanine ouvrit la voie à de nouvelles activités, telles que l’industrie du jouet et la production d’agrumes. Ville ouverte sur le monde, Dénia demeura économiquement dynamique et solidement connectée par voie terrestre et maritime.